Collection Jeune Vieux. Canicule (1/2)
- Bonjour madame avez-vous reçu le papier de la mairie vous signalant que des jeunes du quartier passeraient cette année pour voir si vous allez bien le temps de la canicule.
- Disparaissez chenapans sinon jappelle la police.
- Comment vous allez faire mémé, si nous passons cest que la mairie na aucune possibilité de vous joindre pour vous demander si vous allez bien ?
Vous navez pas de téléphone, vous avez refusé quils vous laissent un portable.
- On doit voir si vous avez bien bu madame.
Regardez, nous avons des bouteilles deau.
- Qui cest celui-là qui vient de parler.
- Mustapha madame, avec mes parents, jhabite limmeuble voisin.
- Nous sommes ici pour prendre contact avec vous, nous sommes cinq, chaque jour lun ou lautre nous passerons vous voir à lheure que vous souhaiterez.
Regarder, nous avons des badges de la mairie avec nos noms, Rachid, Mustapha, Youssef, Kamal et je mappelle Lionel.
À travers sa porte et son illeton, la vieille dame semble dépassée par les événements, mais elle finit par comprendre et ouvrir sa porte.
- Venez dans ma cuisine, cest la pièce la plus fraîche, elle est au nord.
- Ça tombe bien, le maire nous a dit de contrôler vos frigos, par ces chaleurs il faut boire et un peu manger.
- Jai tout ce quil faut, Albert lépicier me livre deux fois par semaine.
- Vous ne sortez pas !
- Si, mais je ne vais pas loin et je passe par chez lui déposer ma liste.
- Je savais bien que je savais qui vous êtes, vous étiez institutrice dans le temps.
- Kamal arrête de dire des conneries, Mamy est bien trop vieille pour que tu laies eue comme institutrice.
- Il a raison jeune homme, jétais bien institutrice à lécole Jacques-Prévert, mais je suis parti en retraite ça fera vingt ans cette année.
- Bien sur Lionel, cest mon père qui la eu dans notre école.
Mamy un jour vous étiez assise sur un banc dans le square, il ma dit que vous laviez eu comme élève.
- Comment sappelait-il ?
- Kamel, comme les cigarettes mais avec un K.
- Je men souviens, il faisait la même vanne sur son nom, cétait un sacré gredin, jétais obligé de le mettre au fond de la classe tellement il chahutait.
- Kamal, ton père a bien changé, mamy, son père, il na pas intérêt à bouger une oreille avec la Fatima, il se ferait couper les couilles.
- Pardon madame, jai employé un mot que je naurais pas dû.
- Si jai bien compris, vous vous appelez Lionel, je vais vous dire, jusquà la mort de Louis, jai été marié pendant presque quarante ans avec lui, je sais ce que couille veut dire.
- Il nest plus là.
- Non, il ma quitté le lendemain de mon départ à la retraite, ça fera vingt ans demain.
- Vingt ans que vous vivez seule !
- Oui, Lionel, vous savez on shabitue.
Je vois Mustapha quitter la cuisine, jespère quil va bien se tenir, je suis le responsable de ce groupe, le maire ma à la bonne, je vais vous faire une confidence, cest lamant de maman.
Beaucoup de mondes disent que nous sommes des racailles, il a voulu par cette initiative démontrer que nous avons encore du respect pour autrui.
Le problème dans nos quartiers ce sont les meufs pas pour la baise, ça cest impossible.
Du moins les jeunes, à part moi qui ai eu comme maîtresse la sur de Kamal.
Elle sappelle Radia et est divorcée.
Les grands frères la laissent libre alors quils surveillent la virginité de leurs surs plus jeunes comme lhuile sur le feu.
Certaines sont cloîtrées surveillées par les grands frères.
Dans ces quartiers le père, cest plus rare car souvent les mères sont seules.
Avec Radia, ça sest passé il y a peu de temps car jusquà il y a trois jours jétais puceau.
Je cherchais Kamal, on ma dit quil était chez sa sur dans la tour den face.
Quand je suis arrivé, elle ma ouvert enroulé dans une grande serviette blanche.
Elle avait les cheveux mouillés, elle sortait de sa douche.
Elle avait bien entendu sonnée elle attendait son frère et a pensé que cétait lui.
Du moins cest ce quelle ma dit.
Elle ma fait entrer, jignore pourquoi jai fait ce que jai fait, elle avait une grande serviette bleue autour de ses seins et une plus petite dans les mains essuyant ses cheveux.
Je pouvais voir quils étaient très longs repliés sur son épaule.
Je lavais toujours vu avec des chignons du temps où elle était mariée avec Younès.
Je me souviens, quand elle lavait épousé.
Ils avaient fait une grande fête dans la cité, elle arrivait de leur bled, elle avait 17 ans et Younès 52.
Certains disaient quil était veuf, d'autres quil avait déjà deux femmes au bled.
Il y allait tous les mois par Air Algérie pendant une semaine, certains disaient quil trafiquait.
Ça sest avéré, il a été arrêté pour trafic de stupéfiants, un gros paquet.
Radia en a profité pour sémanciper en divorçant.
Elle ma fait entrer dans sa salle et je me suis retrouvé sur son canapé.
Comme elle se séchait les cheveux, je lui ai pris la serviette et jai commencé à les essuyer moi-même.
Elle ma laissé faire, mieux, elle sest levée, ses cheveux sont tombés jusquau creux de ses reins, ils étaient magnifiques.
Est-ce moi où elle qui sest empressée de défaire la serviette autour de ses seins, je lignore et je lignorerai toujours.
Surtout que je nai pas eu le temps de les admirer car je lai fait tomber sur son canapé.
Je bandais à avoir mal, jai sorti ma queue que jai plongée en elle.
Jai déchargé immédiatement.
Jétais dans le vagin dune femme donc javais perdu mon pucelage, mais je navais presque rien senti hormis mon sperme coulant en elle.
De honte, javais rentré ma queue et je métais sauvé en courant.
La nuit suivante, en me masturbant, repensant à ses longs cheveux, jai pris conscience que javais là à ma disposition une chatte accueillante.
Il suffisait que je trouve un plan pour recoller les morceaux après la frustration ressentie que ma précipitation avait dû engendrer.
Jai fait gaffe.
Je suis allée acheter une rose dans la boutique de fleurs, sur la place du marché.
Bien sûr entre la boutique et limmeuble de Radia, jai croisé Mustapha qui a vu la rose et sest foutu de ma gueule.
Je men suis sorti en lui disant que cétait lanniversaire de ma maman.
Je nai pas menti, cétait deux jours plus tôt, mais chez nous ça ne se fêtait pas.
Cependant chez lui la mère sétait sacré alors respect pour moi de lui offrir cette fleur.
Quand jai été hors de sa vue, je suis retournée sonner chez Radia, elle nétait pas là.
Comme dans beaucoup d'immeubles lascenseur était en panne, elle habitait au quatrième.
Jai laissé la fleur sur son paillasson, je me voyais mal la ramener pour loffrir à maman au risque de retomber sur lun de nos cinq copains.
Cest au premier que je lai croisé, je lui ai pris un de ses cabas et nous sommes remontés.
Elle a vu la rose, la ramassée et ma embrassé.
Un vrai baisé, avec sa langue et ma langue, une nouvelle fois je bandais.
Elle ma fait entrer et cest dans sa chambre quelle ma emmenée, jai passé un après-midi de rêve.
Après mavoir déshabillé elle ma appris à la déshabiller et à lui sucer la chatte.
Mais avant, jai pris plaisir à lui défaire ses cheveux, les admirant lorsquils sont tombés jusquà sa chute de reins.
Sucer sa chatte, je savais que ça se faisait, ce que jignorais cest que les filles du soleil avaient une cyprine si odorante.
Nous avons baisé tranquillement, elle a joui et jai pu mépancher sensation divine.
Ouf, Mustapha revient me ramenant à mon rôle de chef.
Il a un simple cadre photo à la main.
- Mamy, cest vous là avec ce monsieur.
- Bien sûr jeune homme, cest moi avec Louis.
Je sais que mamy sappelle Violette, je lai vu sur la fiche que la mairie nous a fournie.
- Vous étiez jeune, regardez les gars la superbe poitrine que mamy avait, dit moi Kamel, ton père devait bander devant une telle paire.
- Jeune homme, sachez que cette photo, seuls ceux qui venaient dans ma chambre la voyaient, comme il ny a eu que Louis qui y est entré, personne à part lui ne la vu.
Allez la remettre à sa place, sinon jen aviserais la mairie.
- Non, madame Violette, ne faites pas ça, Mustapha va reposer ce cadre-là où tu las pris.
Nous voulons vous être utiles et pas vous envahir, nous allons vous quitter.
Demain cest moi qui viendrais voir si tout va bien et vous amener des bouteilles deau.
Le lendemain, tout va dépasser largement le cadre fixé par lamant de ma mère
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